🇪🇺 L’Europe, enfin dans la course IA ?

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Cette semaine, on prend du recul sur DeepSeek et son rôle potentiel d’aubaine pour les entrepreneurs, redistribuant la valeur vers ceux qui construisent des applications plutôt que ceux qui contrôlent les modèles.

Autrement, l’Europe serait-elle en train de se réveiller et de proposer une vraie réponse technologique ? Voyons tout cela ensemble.

Au menu aujourd’hui,

• 📸 Photo ou IA ?

• 🐳 DeepSeek : une nouvelle perspective sur le concurrent chinois

• ☢️ OpenAI nouvel acteur clé du nucléaire américain

• 🇪🇺 L’UE investit 56M$ pour un LLM open source

• 💨 Quick news

• ⚙️ AI Tool Kit

Temps de lecture estimé : 9 minutes

PHOTO OU IA ?

Prompt de l’image

Aerial view of a blue whale, an underwater shot with rainbow colors in the water, minimalist style, high-resolution photography, high-quality photo.

AI NEWS

🐳 DeepSeek : une nouvelle perspective sur le concurrent chinois

Source : Freepik

👑 Un monopole menacé — Alors que DeepSeek bouleverse le marché, les rumeurs s’intensifient. Beaucoup doutent du coût réel de son entraînement ou soupçonnent une influence cachée du modèle GPT-4. Il est intéressant de noter que ces critiques viennent principalement des leaders de l’IA fermée, comme OpenAI et Anthropic, qui voient leur domination menacée.

📈 Adopté par les géants du secteur — DeepSeek a provoqué une chute de 17 % de Nvidia, mais ironiquement, l’entreprise elle-même l’a adopté pour construire dessus. Microsoft, Amazon Web Services et Perplexity l’ont aussi intégré dans leurs produits. Meta, de son côté, hésite à l’utiliser à la place de Llama, malgré les milliards investis dans son propre modèle.

🚨 Un modèle sous influence ? — DeepSeek, bien qu’open source, reste soumis aux contraintes du gouvernement chinois. Il évite soigneusement les sujets censurés (Tiananmen, critiques de Xi Jinping), s’aligne sur la position officielle du Parti et pourrait être exploité comme un outil géopolitique. La loi chinoise sur le renseignement permet d’ailleurs aux autorités d’accéder aux données des utilisateurs, une inquiétude qui pèse sur son adoption hors de Chine.

My take – L’open source redistribue les cartes, mais…

Contrairement aux modèles fermés, DeepSeek libère l’innovation : ce ne sont plus les entreprises d’IA qui captent toute la valeur, mais celles qui construisent les meilleures applications dessus. Une redistribution qui pourrait transformer la dynamique du marché bien plus vite qu’on ne l’imagine.

Cet enthousiasme ne doit pas faire oublier la réalité géopolitique. DeepSeek est une avancée technologique majeure, mais aussi un produit sous contrôle chinois. Derrière la démocratisation de l’IA, la question du contrôle et de l’influence reste entière.

☢️ OpenAI nouvel acteur clé du nucléaire américain

Source : Freepik

🧪 L’IA au service de la recherche — OpenAI collabore avec les National Labs américains, offrant à 15 000 scientifiques l’accès à ses modèles avancés pour des recherches critiques en cybersécurité, énergie et physique.

💻 Un supercalculateur dédié — Un modèle OpenAI sera déployé sur le supercalculateur Venado de Los Alamos, en partenariat avec Microsoft, pour renforcer la recherche en sécurité nucléaire.

🔐 Une implication directe — OpenAI intègre des experts habilités pour travailler sur la sûreté des armes et la réduction des risques nucléaires, dans le cadre de son expansion vers les infrastructures gouvernementales.

My take – Le nucléaire, plus que jamais au centre du jeu

L’intégration de l’IA dans l’infrastructure de sécurité américaine marque un tournant stratégique. OpenAI s’impose comme un acteur clé du développement technologique des États-Unis, et l’IA devient un levier incontournable pour la défense et la recherche scientifique.

Au-delà de l’IA, cette collaboration met en lumière l’importance croissante du nucléaire. Dans un monde en quête de solutions énergétiques et stratégiques, cette technologie semble être celle avec le plus d’avenir à court terme.

🇪🇺 L’UE investit 56M$ pour un LLM open source

Source : Freepik

🚀 L’Europe entre (enfin) dans la course — L’Union Européenne annonce OpenEuroLLM, un modèle de langage open source couvrant les 30 langues européennes, avec un budget de 56 millions de dollars.

💻 Des supercalculateurs mobilisés — Le projet s’appuiera sur les infrastructures européennes comme Mare Nostrum en Espagne et Leonardo en Italie pour entraîner ses modèles.

🏦 Un LLM orienté industrie — L’objectif est de fournir des modèles entièrement open source, personnalisables pour des secteurs comme la santé et la finance, tout en intégrant les valeurs européennes dès la conception.

My take – Un premier pas, mais un retard à combler

Après des années à se focaliser sur la régulation, l’Europe commence enfin à investir dans l’IA. Certes, 56M$ paraissent dérisoires face aux 500 milliards mobilisés par les États-Unis, mais DeepSeek a prouvé qu’il était possible d’entraîner un modèle compétitif avec un budget réduit.

L’entrée de l’UE dans le jeu est une bonne nouvelle, mais il faudra plus qu’un premier jet pour rattraper un marché qui évolue à une vitesse exponentielle. L’avenir nous dira si l’Europe veut réellement jouer un rôle majeur ou simplement limiter sa dépendance aux modèles étrangers.

PAUSE MEME

QUICK NEWS

Source : Freepik

🎸 Les Beatles remportent un Grammy… grâce à l’IA — Le titre Now and Then, restauré avec une IA de réduction de bruit, a remporté le Grammy de la Meilleure Performance Rock.

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